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BOZE Honoré

Tribu regagnant les hauts plateaux (Algérie)

BOZE Honoré

(Ile-Maurice, 1830 – Marseille, 1909)

Tribu regagnant les hauts plateaux (Algérie)

Huile sur panneau
Signé en bas à gauche
14 x 25 cm

Petit neveu du peintre Joseph BOZE (1745-1826), Honoré BOZE naquit le 19 avril 1830 à l’Ile-Maurice d’un père provençal et d’une mère indoue.

Son père, Pierre BOZE, capitaine de navire et négociant à l’Ile-Maurice, devint conseiller général des Bouches-du-Rhône et maire orléaniste de Martigues entre 1837 et 1840 puis de 1847 à 1848. À la suite des évènements politiques d’alors, Pierre BOZE fut obligé de quitter la Provence pour quelques temps et emmena son fils à Paris. Là, l’artiste en devenir se découvrit une véritable passion pour la peinture et fréquenta assidument les expositions publiques. Lorsque les BOZE purent retourner en Provence, Honoré se consacra dès lors pleinement à sa passion en suivant les cours de l’École des Beaux-Arts de Marseille, dont LOUBON était le directeur et fut également son professeur.

BOZE en faisant des portraits eut l’occasion de faire celui d’une charmante veuve qu’il finit par épouser. Cette dernière, possédant plusieurs propriétés à Oran, lui procura ainsi l’occasion de faire des voyages réguliers en Algérie, pays qui fut pour lui une source continuelle d’inspiration pour ses tableaux.
L’art orientaliste de BOZE est nettement influencé par Eugène FROMENTIN, artiste devenu son modèle à suivre après les diverses découvertes qu’il fit de son œuvre dans les expositions publiques.

L’artiste exposa de façon régulière à Paris pendant 30 ans de 1864 à 1894. Il fut également présent à Marseille, Bordeaux, Lyon, Nice… Les œuvres qu’il choisit d’exposer furent des portraits dont la qualité fut reconnue par la critique et bien sur bon nombre de tableaux orientalistes des environs d’Oran qui firent sa réputation.

Honoré BOZE meurt à Marseille le 5 janvier 1909, à l’âge de 70 ans.

Musées : Marseille, Paris (Mus. du quai Branly) …

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